Je vais vous laisser...
https://le-monde-de-clara.mozello.com
Au revoir,
Amber...
Vos Débuts De Romans
Hello !
Suite à la demande en commentaire d'une fille sur mon blog, j'ajoute cet espace:
Mettez VOS débuts de romans en commentaire pour que tout le monde puisse les lire. Je serais moi-même heureuse de les lire (peut-être vous donner des conseils aussi).
Voilà ! J'espère que vous serez nombreuses à participer en laissant vos débuts/résumés de romans ici.
Merci !
Amber
Mon envie d'écrire
Je voulais vous partager mon envie d'écrire. Voilà:
Ecrire a toujours été une passion du plus loin que je me souvienne. Peut-Être parce-que je tiens un journal intime depuis que je sais lire ? Ou bien parce-que je lis depuis toujours ? Je n'en ai pas la moindre idée mais, ce que je sais, c'est que ça a toujours été ma passion. JE VOUDRAIS être romancière depuis mes 7 ans.
On dit que pour devenir écrivain, il faut lire beaucoup et écrire beaucoup. Depuis, quand on doit rendre une rédaction en cours, j'ai la plus longues de toutes (et j'obtiens aussi la meilleure note). Je lis un roman de 500 pages en deux jours. Je pense que je suis la fille qui va le plus souvent à la bibliothèque de toute l'histoire. Bref, aussi ma passion. Quand je m'ennuie, j'écris. Quand je dois me coucher, j'écris (ou je lis) Quand ma mère me dit que je dois absolument m'occuper de mon frère car il se pisse dessus, j'écris. BREF, j'adore ça.
Quand je lis un roman, je deviens le personnage. C'est ça qu'on recherche. Alors, je fais pareil. PAS si facile. Mais, j'y arrive et j'ai participé à TOUS les concours de Julie magazine (sans jamais gagner, malheureusement...).
Voilà ! Pour ceux qui pensent que je suis folle (parce que lire et écrire, c'est pour les intellos et que à part jouer à la Switch, on ne dois pas trouver d'autres centres d'intérêts je suis la preuve vivante que c'est faux.). Je vous conseille de vous y mettre tout de suite car ça apaise beaucoup et on est coupé du monde extérieur. D'ailleurs, ça aide en français à l'école. Toujours du même avis ?
BISOUS
Amber la romancière
Début de Roman: Qui est l'assassin
Qui est l’assassin ?
Wendy Cowley, 19 ans.
Après un après-midi passé chez son amie Luna, Wendy Cowley, 19 ans, a été retrouvée morte dans Le Parc Des Tulipes.
Elle avait une balle de calibre 6 coincée dans la tête. Impossible de déterminer sa provenance. C’est un dénommé Carl Hus qui l’a trouvée. Que faisait-il dans Le Parc Des Tulipes alors qu’il habite à dix kilomètres de là ?
Carl Hus, 18 ans, meilleur ami de Wendy.
« Je marchais dans la rue pour rejoindre Wendy au restaurant. On voulait faire les mêmes études plus tard. Alors, j’ai décidé qu’on en discute tranquillement devant un bon chocolat chaud. Après trente minutes de retard, j’ai commencé à m’inquiéter. J’ai appelé Luna. Elle n’y était pas. Ensuite, j’ai contacté Yza et les parents de Wendy. Personne n’avait vu mon amie. J’ai appelé la police qui ne savait pas non plus où elle était. Elle s’était évaporée.
Pour me changer les idées, j’avais décidé de partir me promener dans le parc. Mauvaise idée. En traversant le pont, j’ai découvert, flottant à la surface, le corps mort de quelqu’un. Je suis descendu pour observer la personne. Horreur ! C’était Wendy. »
Luna Umbertossi, 17 ans, amie de Wendy.
« Wendy avait passé le plus clair de son temps chez moi. On s’était vernies les ongles et maquillées super beaucoup. Après, on avait regardé la télé. Wendy avait entendu un bruit sur la terrasse. Elle était allée voir pendant que moi, je continuais la série. Quand elle fut rentrée, elle était pâle comme un linge. Peut-être était-ce dut au froid ? Pourtant, je n’étais pas de cet avis. Elle devait avoir eu peur. Je pense que c’est son ravisseur qui l’avait menacée. Quand je lui ai demandée ce qu’il y avait, elle m’a fait un large sourire et m’a dit d’un ton peu convainquant qu’elle allait très bien. Je l’ai écoutée et je n’ai rien ajoutée. J’avais remarqué que quelque chose la tracassait le restant de l’après-midi. Je suspecte tout de même sa meilleure amie, Yza Maxence.
Pourquoi ? C’est simple. Elle m’a toujours reprochée de passer trop de temps avec SA meilleure amie. Au début, ça entrait dans une oreille avant de ressortir par l’autre. Malheureusement, tout a changé depuis un mois environ. J’avais commencé par lui dire que Wendy n’était pas un objet et qu’elle partageait sa vie avec qui elle voulait. Après cette longue dispute, je ne lui ai plus jamais parlée. Elle a toujours une dent contre moi. Je passais à présent tout mon temps avec Wendy. Quand je n’étais pas là, Yza prenait ma place... »
Yza Maxence, 19 ans, meilleure amie de Wendy.
« Je ne peux pas l’avoir tuée, explique-t-elle. De 1, pourquoi l’aurais-je fait alors que je l’aime plus que tout ? Deuxièmement, je me trouvais avec mon petit copain, Gregory, au cinéma à cinquante kilomètres de l’endroit où le corps a été déposé. Et troisièmement, je ne comprends pas pourquoi vous m’accusez. Je suis innocente et je le sais. Alors pourquoi chercher des indices chez moi bien que vous savez que j’en ai aucune idée. Je ne sais pas qui c’était, je n’ai rien vu ni entendu et je n’ai pas de suspects. D’autres questions ? »
Brooke Serein, 18 ans, petit copain de Wendy.
« Je sortais avec elle, confie-t-il. Je n’avais aucune raison de la tuer. J’ai même fait ma première fois avec Wendy alors pourquoi venir récolter des indices chez moi ? Trouvez des vrais suspects et faites une enquête. Pour quelle raison l’aurait-on tuée. De l’argent qu’elle n’a pas payé ? Je n’en sais rien. Mais, j’ai un suspect ;
Théo Courtent.
Il aimait vraiment beaucoup Wendy et avait voulu sortir avec elle. Malheureusement pour lui, je sortais déjà avec elle, elle était occupée. Il a voulu qu’on se batte pour elle. J’ai gagné. Alors, il m’a dit qu’il se vengerait. Quoi qu’il en soit, elle est morte. Je pense que c’était ça, sa vengeance. »
Théo Courtent, 20 ans, charmeur de Wendy.
« Oui, j’ai aimé Wendy. Je ne vais tout de même pas le nier... Mais pourquoi m’accuserai-t-on ? Je suis un beau suspect parce-que j’ai aimé Wendy et que je me suis battu pour elle ? Franchement, s’il y avait une personne que j’aurais tué ce serait bien évidemment Brooke Serein. Je n’aime pas votre façon de procéder. Vous accusez sans preuves alors que... Alors que je n’ai rien fait. Juste parce-que j’ai eu un début de relation sexuelle avec elle. De plus, je sors avec un mec... Je suis gay ! Allez, Ciao ! »
Samantha Cowley, 52 ans, mère de Wendy.
« Je n’ai pas les mots pour exprimer ma tristesse. J’aurais tant voulu que ma fille vive tous ses rêves. Elle voulait deux enfants et se voyait déjà mariée avec ce cher Brooke. On se disputait depuis deux semaines déjà. J’avais choisi ce jour-ci pour m’excuser. Je lui avais acheté une voiture. Oh ! Ça me désole tant ! Je n’ai pas de suspects. A présent, je vais aller vivre avec ma meilleure amie, Helena Koppers, car mon mari s’est aussi fait tuer il y a de ça dix ans. Aussi assassiné. Quelqu’un aurait peut-être une dent contre nous ? Je n’en sais rien mais en tout cas, ces histoires, ça me gave ! »
Trouver l'inspiration
J'espère que vous allez bien.
Je pense que je ne suis pas la seule qui RÊVE de publier un roman. Et je pense que je ne suis pas non plus la seule qui cherche tout le temps un sujet pour ses romans. Alors, je vais essayer de vous donner des techniques !
1: Les romans que vous lisez sont une belle source d'inspiration. Malheureusement, souvent, on a tendance à copier un peu et donc, si vous envoyez votre manuscrit à une maison d'édition, ils vont sûrement le refuser. Alors, comment faire ? On peut s'inspirer. Facile ! Euh... Non, pas trop. Moi, je choisis une scène en particulier (bataille bien écrite, description super précise, dialogue bien construit, etc...) que j'écris sur une feuille à part. Ensuite, j'ajuste ce qui ne me conviens pas (personnage décédé, trop longues phrases, etc...). Je change le texte avec mes personnages, ma discussion, et tout. Mais, ça ne m'aura pas aidé à trouver le style de mon histoire ni le lieu.
2: Alors, VOYAGEZ dans le temps ! Racontez une histoire incroyable qui se passe en 1749 ou bien en 2561. Vous imaginez votre vie bien à vous dans le futur en vous inspirant de romans sur les fées, par exemple (eh oui, on peut imaginer qu'en 2561, la terre ressemble au monde des fées). Mais, ce seront bel et bien des humains qui vivront là. Pour le passé, basez-vous sur des histoires vraies, des témoignages, etc de cette époque là.
3: Le journal Intime. Qu'il se passe ici, sur une autre planète, dans cent ans ou il y a cent ans, chaque enfant pourrait potentiellement en tenir un. Donc, lancez vous sur l'histoire de Jack, 11 ans, orphelin en 2021. Pourquoi pas ?
Voilà Voilou.
J'espère que ça vous aura (un peu) aidé. Sinon, dites-le moi dans les commentaire !!!
Amber
Une petite Info !
Je voulais juste partager le blog de ma BFF avec vous !
Elle a un frère handicapé moteur et mental donc, je vais lui faire un petit cadeau our qu'elle aille plus de follower !
Le voici: https://le-blog-de-lisa.mozello.ch
Voilàààààààààààà
Amber
Trouver le nom de ton/tes personnages
Aujourd'hui, je vais vous expliquer comment trouver le nom de votre/vos personnages !
Alors, pour commencer, il faut toujours que votre personnage aille un nom qui va avec l'époque d'où il vient; Si mon personnage est né en 2008, par exemple, il aura plutôt tendance à s'appeler Emma que Bernadette. Ça paraît évident mais beaucoup de personnes font ce genre de fautes !
L'endroit d'ou il vient est aussi important: si mon garçon vient de Londres, il s'appellera plutôt James que Martin, un prénom qui a du sens. Evidemment, James me fait directement penser à l'anglais. Mais, même si c'est un prénom connu, peut-être que les James ont une moyenne d'âge de trente ans ce qui ne collerai pas avec mon adolescent de quinze ans. Renseignez-vous sur Internet pour savoir la moyenne d'âge du prénom de la personne que vous nommez.
Si votre personnage a un prénom comme Joneline, pas répandu du tout, donnez une raison pourquoi il s'appelle comme cela car sinon, vos lecteurs ne comprendront pas...
Pour le fantastique (fées, sorciers, elfes) cherchez sur des sites qui vous proposent des prénoms courts, peu répandus, etc. C'est comme ça que je fais et j'ai trouvé de magnifiques prénoms pour mes personnages !
Voilà une petite liste de prénoms fantastiques:
Girls Boys Boys & Girls
Cora | Yowan | Jeylen |
Pearl | Kashi | Reili |
Rhéa | Tayne | Eli |
Séna | Lyndan | Raily |
Mery | Nyre | Zéphyr |
Akie | Kurtis | Soren |
Jaalyn | Zac | Elven |
Jessy | Joé | Sawan |
Jadeen | Romy | Sonny |
Clary | Priam | Lean |
Every | Kalis | Riley |
Phoebe | Brewen | |
Shearl | Kevi | |
Attila | Caïn | |
Lisi | Rylo |
Début de Roman: Willow Jost
Par un beau jour d’été...
Quand on me disait « Cookies », je pensais directement aux bons biscuits de la boulangère qui vivait près de chez moi. Elle s’appelait Félicie Collen. Comme chaque matin je passais dans sa boulangerie pour m’acheter un pain au lait avec une branche de chocolat pour la récréation, je la connaissais bien. Elle m’offrait un petit Cookie aux pépites de chocolat gratuitement quand elle me voyait.
Ma meilleur amie s’appelait Ava. Elle était très gentille et je me réjouissais de la voir pour la rentrée, le lendemain.
- Willow, répéta ma mère depuis la cuisine. Descends, je t’ai préparé des Cookies pour le goûter.
Je dévalais les escaliers de ma maison et je gravis les trois marches qui montaient vers la cuisine.
Ma mère me sourit et me tendit trois gros Cookies carrément cramés et puant.
Je me forçais à sourire. Le spectacle était étonnant. Ma mère était assise à table. Son ventre rond m’indiquait très clairement que ma petite sœur allait bientôt naître. Ses joues étaient pleines de farine et son tablier que papa lui avait offert où il est inscrit « Meilleure Cheffe Cuisinière » était maculé de chocolat fondu. La cuisine était vraiment désastreuse. De la pâte collait un peu partout. Ma mère hocha la tête et me fit comprendre que je devais manger. Je regardais les biscuits avant des yeux ronds.
Je m’imaginais que, comme dans les séries, une personne allait sonner au moment où mon biscuit entrerait dans ma bouche et que Maman (appelée Amber par ses collègues du bureau) partirait. J’aurais donc le temps de jeter mes biscuits à la poubelle et, quand ma maman reviendrait, je lui dirais que j’avais tout mangé.
Bien évidemment, ce moment n’arriva jamais. Je dus alors me contenter d’avaler ses biscuits (si l’on peut appeler ceci comme ça) en évitant de vomir.
- Ils sont bons ? demanda ma mère.
Je hochais la tête. Peu convaincue, ma mère m’interrogea à nouveau.
- Pas trop cuits, j’espère ?
- Un peu trop. Mais, rien de très dérangeant.
Ma mère se leva et s’attaqua au ménage.
- Je n’ai plus très faim, mentis-je. Je vais monter pour téléphoner à Ava.
Sans prendre compte de ma remarque, ma mère débarrassa mon assiette et croqua à pleines dents dans mes biscuits. Je n’eus pas le temps de voir si elle les aimait ; Mon téléphone émit un BIP.
Message de Ava.
Coucou !
J’espère que tu vas bien ! T’as passée de bonnes vacances ? On peut se voir au parc près de la Glacerie ? J’ai un truc Hyper-Important à te dire !!!
Ok... Que voulait-elle me dire ?
Je redescendis les escaliers pour en discuter avec ma mère.
- Maman, je peux aller m’acheter une glace avec Ava et après, discuter avec elle au parc ?
Ma mère hocha gentiment la tête.
- Avec quel argent ? se soucia ma mère.
Bonne question !
Je pris une grande inspiration avant de sourire à ma mère.
- Avec mon argent de poche.
Il était rare que je gaspillasse mon argent durement gagné pour de choses vraiment inutiles. D’habitude, je le gardais pour m’acheter des habits neufs ou des affaires que maman jugerait inutiles pour moi.
- C’est d’accord, finit par trancher ma mère. Mais fais attention, mon cœur.
C’est bon, je peux venir !!!
J’enfilais ma petite veste en jeans et voulut m’habiller à la mode pour ma meilleure amie.
Je mis un joli pantalon en pattes d’éléphants blanc et un T-Shirt bleu ciel. Je mis mes belles baskets d’été et attacha mes cheveux en chignon un peu fou.
Maman me fit un bisou et, après s’être assurée que j’aille pris mon porte-monnaie, mon téléphone et mon abonnement de bus, elle me laissa m’en aller.
Le parc était juste trois pâtés de maisons plus loin. J’y avais tout le temps passée beaucoup de temps avec mon père avant que mes parents divorcent, quelques mois avant.
Cinq minutes plus tard, j’arrivais au parc. Je vis mon amie et lui sauta au cou.
- Coucou, m’exclamais-je.
Ava avait changé. Je croyais rêver. Elle avait mis une touche de gloss ? Wow ! On aurait dit une autre. Mon amie portait de belles sandalettes orange assorties à son croc-top qu’elle avait légèrement recouvert d’une chemise beige un peu transparente. Son pantalon serré était beige lui aussi. Ses cheveux châtains étaient montés en palmier qu’elle avait accroché à l’aide d’un gros chouchou jaune. La pointe de ses cours cheveux avaient virés au doré.
Elle avait coincé ses lunettes de soleil dernier style dans ses cheveux. Son smartphone dépassait de sa poche arrière.
- Tu as changé, remarquais-je.
- Ouais, sourit Ava. C’est grâce à Brenda, mon amie du camp. On s’est rencontrées cet été. Elle a quatorze ans. Donc, elle se connait en style !
J’admirais ma BFF. Nous, nous avions à peine douze ans. On était déjà branchées, l’année passée. Mais, il était clair que je voulais ressembler à Ava et apprendre à connaître Brenda.
- Willow, j’ai tellement de choses à te raconter, ajouta-t-elle. Je me suis MÉTAMORPHOSÉE, ces vacances. Viens, je t’expliquerais tout devant une bonne glace.
Je pris un sorbet au citron et un autre à la Framboise. Ava choisit Chocolat et Menthe.
On s’installa sur un banc et Ava croqua son cornet.
- Eh bien, commença-t-elle. Ces vacances, comme tu le sais, je suis partie en colo. J’y ai rencontré Brenda mais aussi... Jacob. Il faisait partie des Trois Populaires avec Julian et Milo. Et puis, je pensais que c’était juste un ami. Jusqu’à ce que l’on se retrouve seuls dehors. Et puis, là, PAF ! Premier baiser sur la bouche. Je n’y ai rien compris du tout mais, ce que je sais, c’est que c’était la plus belle sensation de ma vie entière. Il vit dans un autre quartier, pas très loin d’ici. Malheureusement, il ne sera pas dans notre collège. Je suis SI déçue ! Le problème, c’est que je ne sais pas si c’était un bisou parmi d’autres ou bien si on sort vraiment ensemble. J’ai découvert que je l’aimais. Mais vraiment. Je l’AIME !
Ma meilleure pote était donc amoureuse. Et dire que l’année dernière, nous étions connues pour être les seules filles à ne pas s’intéresser aux garçons. Alors, je me suis dit que je devais lui dire aussi ce que je savais.
- Je connais Julian et puis Milo. Le premier, c’est le fils à l’une des collègues de ma mère. Il est déjà venu chez moi, accompagné de Jacob et de Milo. Je t’avoue que j’ai d’abord craqué pour Jacob. Mais ensuite, Julian m’a semblé plus... plus décontracté et parfait comme petit copain. Depuis, je l’aime aussi. Je voudrais tant que ma mère refasse un dîner avec ses collègues ! Je t’inviterai, promis.
Ava et moi, nous nous regardions avant de regarder le sol. Ma glace fondait mais je m’en fichais. Le silence embarrassant se stoppa net quand la TILT du smartphone de ma BFF sonna. Elle regarda son téléphone, m’observa, puis son téléphone, puis moi. Et ceci continua comme ça pendant deux minutes environ. Je fis arrêter le tout en regardant le smartphone de mon amie.
Vous avez reçu un message de Jacob
Je regardais ma meilleure amie.
- Qu’est-ce que tu attends, la pressais-je. Vite !
Ava s’exécuta.
Salut Ava mignonne ! Je voulais juste te dire (au cas où tu n’étais pas sûre ou bien que t’avais besoin de te rafraîchir la mémoire) que je te kiffe vraiment. Je ne suis pas sûr qu’on soit en couple. Alors... J’attends ta réponse avec impatience ! (En espérant que ce soit Oui)
Ava laissa échapper un cri strident. Tous ses doutes s’étaient envolés. Je pris son téléphone portable et répondit à sa place avec une jolie petite phrase qu’elle avait copiée sur un super site internet.
Je suis nulle en Anglais, mais je sais dire « I Love You. ». Je suis nulle en Maths, mais je sais combien tu comptes pour moi. Je suis nulle en géographie, mais je sais où es ta place dans mon cœur.
Oh ! Et, bien sûr, c’est oui. Je t’aime...
Ava me serra dans ses bras. Mon petit texte était juste magnifique d’après elle.
Nouveau message de Jacob.
I LOVE YOU to the Moon and Back♡♡♡
Ah l’amour. Ma meilleure amievenait de tomber en plein dedans. Je pris une grande inspiration.
- Bravo, souris-je de toutes mes dents. Je suis vraiment heureuse de t’avoir comme meilleure amie.
- Merci à toi, s’empressa s’ajouter Ava. Si tu n’étais pas là pour m’écouter, il m’aurait appelé et j’aurais bégayé comme une poule !
Ava et moi éclatâmes de rire. Si fort et si étrangement que mes deux boules de glace tombèrent au sol. OUPS !!!
- Il est déjà six heures, remarqua mon amie. Je pense qu’on va devoir y aller. Je dois être chez moi au plus tard dans dix minutes. Tu m’accompagnes ?
Quelle question ! Bien sûr.
Ava marchait devant, les mains dans les poches arrière de son pantalon. Moi, je la suivais comme un mouton. Elle prit une grande inspiration avant de cueillir une fleur et de la glisser dans mes cheveux dorés et ondulés.
- Je pense que c’est le plus beau jour de ma vie, dit-elle en s’arrêtant net. Tu te rends compte, demain, l’école recommence. Nouvelles amies, nouveau collège, nouveaux profs, nouvelle classe et tout et tout... J’ai peur qu’on ne soit pas ensemble.
Cette question ne m’avait pas encore traversé la tête. Et si je n’étais pas avec Ava ? Si on se perdait de vue et qu’elle trouverait une autre BFF ?
Je pris conscience de la gravité de la situation.
- Demain, sept heures dix devant le parc. C’est OK pour toi ?
Ma meilleure amie hocha la tête. Elle attrapa son téléphone et se mit à mes côtés.
- Selfiiie, braya-t-elle.
La photo était vraiment belle. Je regardais ma BFF dans les yeux.
- Ouais, finit-elle par ajouter. Mais ma mère veut que mon grand-frère m’accompagne. Gênant, non.
Sans vraiment savoir quoi dire, je partis en courant.
- Dernière arrivée doit un paquet de bonbons à l’autre !
Ava, qui faisait de l’athlétisme et de la gymnastique artistique. Je n’avais aucune chance.
- Hé, Willow, c’est de la triche !
Ava me suivait de très près. Elle avait pris un raccourci. Et, quand je feus arrivée devant son immeuble, elle était déjà là depuis un bon moment.
Elle me tapa la main avant de m’enlacer. Je pus entendre une sorte de « À demain » étouffé. Mais, j’étais déjà partie.
Mon début de roman: Guerrière De Cristal
–– Flora Georgi, je vous prends en flagrant délit ! Lire pendant les cours n’est pas acceptable pour une fille de votre âge. Je sais que vous voulez réussir vos tests en lecture mais, de toute façon, cela ne servirait à rien si vous n’écoutez pas mes cours. Je ne peux pas continuer d’enseigner avec vous. Dehors !
––Mais... s’il vous plaît, implora-t-elle.
Le professeur rajusta ses lunettes et frappa son poing contre son bureau. Il pointa la porte du doigt. Qu’avait-elle d’autre à faire ?
Elle se laissa glisser de sa chaise, attrapa son sac s’école et sortit de la classe, les yeux en larmes. Le visage des autres élèves était très moche à voir. Tout le monde lui faisait des grimaces et se moquait d’elle.
Les couloirs étaient déserts. Elle s’approcha de son casier et l’ouvrit avec sa petite clé que quelqu’un avait teint en rose. Sans se soucier du bazar, elle prit ses cahiers et ses livres. Elle attrapa un biscuit peut être périmé et le fourra dans sa bouche. Flora se moucha telle une éléphant et jeta son mouchoir dans la corbeille à papier.
Elle descendit les escaliers et sortit du grand bâtiment. Elle ne pensait pas qu’il serait sage de rentrer chez ses parents. Elle partit alors en direction du centre-ville où, difficilement, elle parvint à déchiffrer le panneau indiquant le cinéma.
Les cheveux de Flora virevoltaient dans le léger vent de Mars. Elle avait douze ans. Ses yeux étaient d’un vert profond et elle arrivait à voir de jour comme de nuit. Sa vue était perfectionnée. Elle aimait beaucoup la nature. Flora avait une très longue chevelure châtain. Elle n’était pas très grande pour son âge et n’avait pas d’amis. En fait, elle n’en avait jamais eu. Peut-être était-ce dut à son problème de lecture. Elle était incapable de lire. Elle savait lire mais, comme une enfant de six ans. Flora avait déjà redoublé à cause de cela. Elle avait déjà redoublé deux fois, ce qui faisait que ces camarades de classe n’avaient que dix ans, voir neuf ans. Ses parents ne lui ressemblaient pas. Ils étaient tous deux roux et avaient des yeux bruns. Elle avait toujours su que quelque chose clochait chez elle. Mais, elle n’en avait jamais parlé avec ses parents.
Flora prit une rue à gauche, puis une à droite et découvrit le grand cinéma. Elle n’y était jamais entrée.
–– Bonjour, sourit-elle à la dame qui était à la caisse. Je voudrais voir un film mais je ne sais pas lequel. Pourriez-vous me conseiller s’il vous plaît ?
La dame secoua la tête. Elle lui fit comprendre d’un signe qu’elle était muette et s’attacha les cheveux.
–– Ce sera pour n’importe quel film, alors. La séance qui commence le plus tôt.
La dame lui fit patienter un moment, prit un ticket qu’elle tamponna et indiqua la salle du doigt. Flora régla et partit dans la direction indiquée par la caissière. Elle se perdit à plusieurs reprises mais finit par trouver la bonne porte.
Finalement, entrant dans la salle, elle remarqua qu’il n’y avait que des enfants. Peinant à lire le titre du film, elle interrogea un enfant qui lui apprit qu’elle allait regarder LesSchtroumfs. Elle s’assit dans la rangée de devant et, par précaution, serra son argent dans les mains.
Le film fut plus ennuyeux que jamais. À la fin, elle attrapa son sac et sortit du cinéma.
Son appartement se trouvait un peu plus loin que l’école, dans une rue où personne ne passait pour traverser la ville alors que c’était le chemin plus simple.
Il était tard, l’heure où Flora rentrait normalement.
Elle se dépêcha de rentrer chez elle.
Son immeuble était vieux. Elle y avait vécu toute sa vie, depuis sa naissance. Son balcon était peu moderne mais, avec sa mère et son père, elle l’avait décoré. Cela faisait longtemps mais elle s’en souvenait très bien, comme tout ce qu’elle avait vécu. Deux par deux, elle grimpa les marches qui menaient au deuxième étage. Elle enleva ses chaussures et entra dans son appartement.
–– Bonjour Maman, je suis rentrée, dit-elle en jetant son sac au sol. Viens, s’il te plaît. Je veux changer d’école.
À ces mots, la mère de Flora accourut. Elle prit sa fille dans les bras et lui sourit, joyeusement.
–– Comment ça ? s’étonna-t-elle. Tu veux changer d’école ?
Flora hocha la tête, les mains dans les poches de son sweat à capuches.
–– Oui, avoua-t-elle. J’en ai marre de ne pas savoir lire. Ce n’est pas normal. Dans ma classe, tout le monde est au niveau 7 ou 8 du roman qu’on lit. J’en suis encore au niveau 1.
Sa mère passa sa main dans ses cheveux.
Elle prit des chocolats et, d’un geste doux en proposa à Flora qui accepta.
Les pralinés avaient le goût de caramel et de noisette en même temps. Sans oublier le fameux goût de chocolat qui était délicieux.
Flora en piocha un second avant de fermer ses yeux. Elle prit une grande inspiration et secoua sa tête.
–– Ce n’est pas une question, finit-elle par dire.
Sa mère la dévisagea. Elle fronça ses sourcils pour lui faire comprendre que, oui, c’était encore à discuter.
Flora baissa ses longs cheveux châtains ondulés en avant pour cacher son visage et ses yeux vert émeraude. Elle partit dans sa chambre et s’enferma à clé. Flora s’allongea dans son lit et commença à lire un roman. Elle s’accroupit sur son lit, lut la première page et referma le livre d’un coup sec.
« Je veux savoir lire, pensa-t-elle. »
Elle partit à sa fenêtre et observa la lune qui était plus brillante que d’habitude. Flora rechercha la Grande Ours mais, sans succès. Elle ferma ses yeux et se laissa bercer par le chant des insectes.
Sa rêverie fut interrompue par les pas réguliers de son père qui marchait en direction de sa chambre. Elle sauta dans son lit et fit semblant de dormir.
–– Chérie, tu dors ? demanda son père à travers la porte. Je peux te parler ?
Flora grogna. Elle se retourna pour regarder la porte. Son père devait se situer derrière.
Un étrange bruit se fit entendre dehors. L’adolescente se hissa hors de sa chambre pour s’asseoir sur le rebord de la fenêtre.
–– Flora... retenta son père. Ouvre, s’il te plaît.
Mais, Flora ne voulait pas parler à son père. Ce qu’elle voulait, c’était d’aller voir ce qui se passait dehors.
Elle sauta sur le balcon des voisins du dessous. Elle se retenu de crier. Elle s’était foulée la cheville. En boitant, elle analysa la hauteur qui la séparait du sol. Environ cinq mètres. Le voisin regardait un match de foot. L’adolescente regardait sa cheville qui gonflait à vue d’œil. Elle referma les yeux et s’imagina à la piscine. Prenant son courage à deux mains, elle sauta au sol. Sa cheville lui faisait encore plus mal. Elle atterrit au sol, le poing contre la terre.
Le bruit recommença mais, cette fois, plus fort. C’était une sorte de bruit de métal mais aussi de feuilles frottées les unes contre les autres.
Le bruit venait de derrière la haie, près du parc de jeux où jouait Flora lorsqu’elle était plus jeune. Elle traversa la haie par le trou qu’elle avait fait en jardinant avec son père. Elle se coinça un bout de son T-Shirt bleu ciel dans le grillage qui se trouvait derrière. Elle força et le déchira. Le bruit était de plus en plus proche. Elle rampait au sol. Derrière les buisson se trouvait quelque chose, ou plutôt quelqu’un, Flora en était persuadée.
Elle se leva et, d’un pas sure d’elle, avança vers la chose qui se cachait. Elle se mit derrière le buisson et observait la chose. Un garçon se tenait là. Il avait les cheveux blonds, les yeux bleu clair transperçant et des oreilles pointues, comme un elfe. Ses habits étaient tout verts avec des feuilles, comme un aventurier voulant se fondre dans la nature, un peu comme une armure. Dans ses mains, il tenait un arc de bois. Il portait de jolis chaussons. Bien qu’elle ne l’ait jamais vu, il lui semblait l’avoir déjà vu. Peut-être dans un rêve ? Mais, en tout cas, elle avait l’impression de l’avoir côtoyé toute sa vie.
Le garçon se retourna brusquement et regarda Flora droit dans les yeux.
–– Je te cherchais, dit-il d’une voix sérieuse à faire peur. Je dois te ramener chez toi.
Flora le regardait encore. Elle eut un peu peur mais se ravisa de le montrer.
–– Je suis chez moi, finit-elle par répondre. Je ne sais pas qui tu es et d’où tu viens mais je n’ai en aucun cas besoin de toi.
Le garçon la fixa. Il prit son arc et le pointa dans sa direction.
–– Suis-moi, ordonna-t-il.
Ayant pris peur, Flora le suivit. Il partait en direction du fleuve qu’elle avait traversé plus jeune et s’accroupit au bord du pont. Ses pieds étaient dans le vide.
–– Qui es-tu ? questionna Flora. Je veux savoir qui tu es, sinon, je ne te suivrais plus !
–– Tu le sauras bien assez tôt ! riposta le garçon
Le garçon à l’allure elfique se grata la tête – un tic nerveux ou quelque chose comme ça – et prit le collier qu’il avait sur lui.
En jetant seulement un coup d’œil, Flora remarqua que c’était un simple fil de cuire avec un pendentif de cristal bleu. Mais, quand le garçon le prit dans sa main et qu’il prononça le mot « Éwenn », elle comprit que c’était une sorte de téléphone portable.
Une fumée bleue sortit du pendentif. Cette fumée avait l’apparence d’un homme d’environ quarante ans.
Flora émit un petit cri.
–– Bonjour, Éwenn, dit le garçon en parlant à la fumée. J’ai la fille. Que dois-je faire ?
Le dénommé Éwenn qui avait pris l’apparence de la fumée se grata le menton. Il sourit avant de prononcer des mots incompréhensibles pour Flora mais que le garçon semblait comprendre.
Ce dernier passa sa main sur le cristal et le remit autour de son cou.
–– Je m’appelle Kyper. Je suis le fils du baron Éwenn, l’homme que tu viens de voir. Mais bon, finit les présentations, c’est à moi de te poser des questions, clair ?
L’adolescente hocha la tête avant de mettre ses cheveux devant ses yeux.
–– Me connais-tu ? demanda le certain Kyper.
Flora regarda dans les yeux du garçon et serra ses mains en poings.
–– J’ai déjà rêvé de toi, dit-elle après un long silence. Je ne sais pas qui tu es et d’où tu viens mais je t’ai déjà vu.
Kyper regarda le sol puis, il prit une pierre et la jeta dans l’eau.
–– Je dois te dire un truc... finit-il par lâcher.
Flora redressa ses oreilles et le regarda droit dans les yeux.
–– Tu es une elfe.
Flora le dévisagea. Bien sûr que non ! Elle était une humaine, comme tout le monde. Qui pouvait croire cela ? Et puis, de toute façon, elle n’avait pas d’oreilles pointues. Elle le savait bien. Flora scruta le visage de son interlocuteur à la recherche du moindre signe qui puisse lui dire que ce garçon lui faisait une énorme farce. Elle ne trouva rien. Kyper prit une profonde inspiration.
« Je n’y crois pas, pensa Flora »
–– Je te le jure, ajouta-t-il comme s’il lisait dans ses pensées.
Flora secoua vivement la tête. Elle posa sa main sur la rambarde de sécurité et regarda dans l’eau. Elle finit par s’en lasser et s’assit à une distance raisonnable de Kyper.
–– Arrêtes de mentir ! fit-elle en le tuant du regard. Peut-être que TU es un elfe magique qui vient du pays des merveilles. Mais moi, je ne le suis pas. Et encore, je ne te croirai pas si tu me disais que tu en es un. Tu as vu mes oreilles ? Elles sont rondes.
À ces mots, Kyper s’approcha de Flora. Elle sursauta avant de faire un pas en arrière.
–– N’ailles pas peur, murmura-t-il. Je ne veux pas te faire de mal.
Kyper s’approcha d’elle et mit ses cheveux en arrière. Elle pensait lui prouver une bonne fois pour toutes qu’elle était une humaine. Mais Kyper ne s’en soucia pas. Il posa sa main sur les deux oreilles de la jeune adolescente et patienta un moment.
Au bout d’environ cinq minutes, une odeur de pins et d’eau vint chatouiller les narines de Flora. Elle secoua la tête. Une minute passa. Le garçon tenait toujours les oreilles de la fille qui commençait à s’énerver. Puis, de la fumée verte sortit des oreilles de Flora. Celle-ci fut prise de panique.
–– Tu vas me tuer ! hurla-t-elle. Après ça, ne me touches plus !
Le garçon fit « Oui » de la tête et continua sa manœuvre. Des fleurs sortaient des oreilles de la fille. Elles sentaient bon. Puis, Kyper monta ses mains un peu plus haut. Il attrapa une fleur qu’il coinça dans les cheveux de l’adolescente.
Flora regarda l’étrange garçon qui se trouvait devant elle. Elle le trouvait très mignon, ce qui était étrange pour elle car elle ne trouvait aucun intérêt aux garçons.
Était-elle tombée amoureuse ?
Faisait-elle confiance à ce garçon ?
Disait-il la vérité ?
–– Flora ! Tu rêves ou quoi ? dit Kyper qui en avait fini avec l’adolescente.
Elle se redressa et toucha ses oreilles pour savoir ce que lui avait fait ce malin garçon.
Flora poussa un cri de terreur.
–– Qu’as-tu fait à mes oreilles ?
Kyper sourit. Il passa sa main dans ses cheveux avant de laisser une petite mèche rebelle devant ses yeux.
–– J’ai sorti tes oreilles, finit-il par avouer.
En voyant que Flora n’eut rien compris à ce que venait de dire Kyper, il réessaya de lui expliquer.
–– J’ai aéré tes oreilles. Elles étaient trop fatiguées et polluées. J’ai mis de la poudre elfique dans ta peau. Ça les a agrandis de manière accélérée.
Flora avala ces informations avant de vomir ce qu’elle n’arrivait pas à digérer.
Une substance jaunâtre s’éparpilla sur le sol et Kyper recula d’un bond.
–– Ça va ? demanda-t-il juste avant que Flora vomisse à nouveau et en mette sur les chaussons de Kyper.
–– De l’eau, supplia-t-elle d’une voix rauque. S’il te plaît. J’en ai vraiment besoin.
Kyper ne se le laissa pas dire deux fois. Il courut jusqu’en bas de la rivière, sortit un seau d’on ne sait où et le remplit d’eau. D’un claquement de doigts, il arriva devant l’adolescente. Il lui versa de l’eau dans sa bouche qui puait atrocement.
Une nouvelle vague de vomi sortit de sa bouche. Kyper ne put s’empêcher de crier, tellement c’était dégoûtant.
Une fois Flora rétablie, il versa de l’eau sur le vomi pour le faire s’écouler dans le fleuve. L’opération terminée, il s’agenouilla auprès de l’adolescente qui toussota.
–– Tu vas survivre ? interrogea-t-il assez sérieusement.
Flora hocha le menton avant de s’allonger contre l’elfe qui fut un peu mal à l’aise. Il décida de l’emmener chez lui pour la soigner.
Kyper frotta son cristal et il fut transporté, avec Flora, chez lui.